UXELLODUNUM
  • Accueil
  • Site
    • Site d'Uxellodunum
    • Le Puy d'Issolud
    • Histoire des terrains
    • Géologie et botanique
  • Recherches
    • RÉSUMÉ - RECHERCHES RÉCENTES À LA FONTAINE DE LOULIÉ
    • Recherches récentes à la Fontaine de Loulié
    • Etudes de chercheurs
    • Recherches annexes Puy d'Issolud
    • RÉSUMÉ - FOUILLES ANCIENNES
    • Recherches anciennes
    • DÉCOUVERTES AUTOUR D'UXELLODUNUM
  • ASSOCIATION
    • Actualités 2022
    • Actualités 2021
    • Actualités 2020
    • Actualités 2019
    • Actualités 2018
    • Actualités 2017, 2016
    • Actualités 2015, 2014, 2013
    • Actualités 2012-2002
  • Publications
  • Histoire
    • Chronologie
    • Légendes
    • Textes antiques
    • Ecrits anciens
    • Articles de presse anciens
  • Photos
    • Fouilles d'Antoine Bruzy
    • Photos souvenirs
    • Le Puy d'Issolud
    • Le site de Loulié
    • L'Association
    • Essais de tir
  • EN

Le Puy d'Issolud

Photo

Le Puy d'Issolud, situé dans le département du Lot, est connu depuis longtemps comme un des emplacements présumés d'Uxellodunum.

Des troupes gauloises, comprenant des rescapés d'Alésia, assiégées par les légions de César, livrèrent dans cette place forte ce qui semble être la dernière bataille pour l'indépendance de la Gaule. Le plateau du Puy d'Issolud et ses environs renferment un nombre important de vestiges allant de la préhistoire jusqu'au moyen-âge.

Le plateau proprement dit du Puy d’Issolud, d’une superficie d’environ 80 ha, situé sur la commune de Vayrac (les versants ouest et sud-ouest sont dans l’emprise de la commune de Saint-Denis-lès-Martel) culmine au nord-est à 311 m, au lieu-dit “ Lous Templés ”. C'est une butte témoin, séparée du Causse de Martel par la vallée de la Tourmente et du Causse de Gramat par celle de la Dordogne.

C'est une butte témoin, séparée du Causse de Martel par la vallée de la Tourmente et du Causse de Gramat par celle de la Dordogne.
Le plateau proprement dit du Puy d’Issolud, d’une superficie d’environ 80 ha, situé sur la commune de Vayrac (les versants ouest et sud-ouest sont dans l’emprise de la commune de Saint-Denis-lès-Martel) culmine au nord-est à 311 m, au lieu-dit “ Lous Templés ”.

Par des pentes irrégulières, il s’abaisse vers le sud-est jusqu’à l’altitude de 250 m et vers l'ouest, au-dessus de la fontaine de Loulié, à 210 m.

De hautes falaises calcaires, à pic, le bordent au nord-ouest et au sud. Partout ailleurs, les pentes, coupées de ressauts rocheux, restent abruptes ou accentuées.

Au nord, un col relie le Puy d’Issolud au Pech-de-Mont (261 m). De part et d’autre du col, le terrain s’abaisse doucement, vers la Tourmente (114 m) et vers Vayrac.Au nord-ouest et à l’ouest du plateau du Puy d’Issolud, la Tourmente traverse la plaine de Viane (ou de la Hierle) (115 m) qui se prolonge jusqu’aux Quatre-Routes. Cette zone correspond à un ancien marais, aujourd’hui couvert de prairies. Malgré des drainages réguliers en face de Saint-Michel-de-Bannières, cette plaine est périodiquement recouverte d’eau. De même, au sud du Puy d’Issolud, la vallée de la Sourdoire est fréquemment inondée jusqu’à Bétaille. Avant la construction du chemin de fer entre la Tourmente et le coude que fait la Sourdoire, il existait également une zone inondable et marécageuse qui interdisait toute construction. Lorsque les eaux de la Dordogne sont hautes, celles de la Tourmente et de la Sourdoire ne peuvent s'écouler en raison du refoulement que ce niveau entraîne. Des débordements affectent donc cette ancienne zone marécageuse.

Occupation du site


Le plateau du Puy-d'Issolud a été habité dès le Paléolithique moyen.

Il n’est devenu un site important que du Bronze final à la fin du premier Age du Fer. À la Tène III, il était entouré d'un énorme rempart continu, fait d'un parement de pierres sèches, recouvrant et soutenant des levées de terre.

Au milieu du Ier siècle ap. J.-C., les Gallo-Romains y étaient installés.

À la fin de la période mérovingienne, les murailles ont été restaurées, un repaire ou castel a dû être édifié à l'emplacement d'un bâtiment gallo-romain, détruit sans doute lors des invasions barbares.

À la fontaine de Loulié, les fouilles successives avaient d’abord pour seul but de mettre au jour les galeries de détournement de la source. Aucune stratigraphie n'a été relevée, et les seules observations de l'époque ont été faites par Jean-Baptiste Cessac, puis par Armand Viré. Plusieurs milliers de mètres cubes ont été déplacés sans constatations scientifiques, à la pelle et à la pioche.

Il a été mis au jour des traces d’habitats du Bronze final et du premier Age du Fer. Ensuite à la Tène III, dans la seconde moitié du IIe siècle et au Ier siècle avant J.-C., un habitat gaulois qui d'après Armand Viré était entouré d'une enceinte avec muraille et fossé est attesté par des habitations dont les bases étaient des entailles rectangulaires creusées dans le travertin.

Photo
Ces maisons, construites en bois, avaient des parois composées de clayonnages en branchages entrecroisés, recouverts d'argile. De nombreux outils témoignent des travaux d'abattage, de menuiserie (haches, herminette, ciseaux), d'extraction (barres à mine, coins), de terrassement (haches-pioches), d'agriculture (fourches, serpettes). La présence de très nombreux coutelas, poinçons ou alênes évoquent le travail du cuir. L'artisanat textile, filage puis tissage de laine, est également représenté par des fusaïoles et des pesons.

Une industrie métallurgique est attestée par la découverte d'une enclume de bijoutier, de burins, de scories de fer et de fragments de creusets. La présence des objets domestiques (forces, couteaux, meules, etc.), de la céramique commune indigène (vases balustres et cylindriques, pots à épaulement et à lèvre éversée), des amphores et des objets de parures (boutons, fibules etc.) doit être interprétée comme la preuve d'habitats voisins des zones d'activités artisanales.

Le nombre impressionnant de vestiges d'armement trouvé lors des fouilles anciennes (plus de 700 pointes de flèches, 75 fers de traits de catapulte, 6 pointes de javelots, 2 lances, etc.) prouve que ce lieu fut le théâtre d'un affrontement, au milieu du Ier siècle avant
J.-C.

Les galeries ne peuvent s'expliquer que par des aménagements utilitaires ayant eu pour objet le détournement de la source.

Le nombre considérable de clous déformés, de taille importante, trouvés avec de nombreux charbons de bois (traces d'incendie), sur une superficie réduite, permet d'envisager la construction d'un édifice (ou de bâtiments) en bois.

Au milieu du Ier siècle ap. J.-C., un petit bâtiment gallo-romain a dû être édifié à proximité de la fontaine de Loulié.

Photo

2023   ©   UXELLODUNUM.COM - Tous droits réservés - Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur.

  • Accueil
  • Site
    • Site d'Uxellodunum
    • Le Puy d'Issolud
    • Histoire des terrains
    • Géologie et botanique
  • Recherches
    • RÉSUMÉ - RECHERCHES RÉCENTES À LA FONTAINE DE LOULIÉ
    • Recherches récentes à la Fontaine de Loulié
    • Etudes de chercheurs
    • Recherches annexes Puy d'Issolud
    • RÉSUMÉ - FOUILLES ANCIENNES
    • Recherches anciennes
    • DÉCOUVERTES AUTOUR D'UXELLODUNUM
  • ASSOCIATION
    • Actualités 2022
    • Actualités 2021
    • Actualités 2020
    • Actualités 2019
    • Actualités 2018
    • Actualités 2017, 2016
    • Actualités 2015, 2014, 2013
    • Actualités 2012-2002
  • Publications
  • Histoire
    • Chronologie
    • Légendes
    • Textes antiques
    • Ecrits anciens
    • Articles de presse anciens
  • Photos
    • Fouilles d'Antoine Bruzy
    • Photos souvenirs
    • Le Puy d'Issolud
    • Le site de Loulié
    • L'Association
    • Essais de tir
  • EN