Le 21 août 1910, une légende fut racontée à Henri Teulié(10) :" Je me trouvais à Mézels avec un de mes cousins, M. Armand Teulié, et M. Augustin Crasson. Ce dernier âgé de 70 ans était illettré. Dans sa jeunesse il avait été berger sur les Causses de Mézels, où il avait entendu raconter la légende qu'il nous redit spontanément en patois local, en s'apercevant que le Puy-d'Issolu nous intéressait ".
Voici la légende : " Jadis, sur le Puy-d'Issolu, il y avait une ville et la Dordogne passait au pied (de la montagne). Le roi avait beau faire le tour du Puy-d'Issolu de tous côtés, il netrouvait que rochers, ravins ou murailles garnies de soldats ; et, d'en haut, à coup de pierres ou de flèches (les soldats) lui tuaient ses hommes les plus forts et les plus téméraires. Au bout de 3 mois il n'était pas plus avancé qu'au premier jour. Quand il vit ce qui en était, il comprit qu'il fallait trouver un stratagème pour prendre la ville, autrement il serait encore là dans trois ans. Le roi remplit un bateau de chèvres cornues et sur chaque corne il mit une chandelle. A nuit noire, il donna l'élan au bateau, et le bateau descendit sur l'eau, toutes les chandelles allumées, et il passa tout auprès du Puy-d'Issolu. Quand le peuple aperçut ce spectacle, tous (les gens) se portèrent (du côté de la Dordogne) et se demandèrent ce que cela pouvait être. Pendant qu'ils parlaient et qu'ils poussaient des exclamations, les soldats du roi entrèrent par le côté opposé et prirent la ville ". |
Au Puy-d'Issolud côté sud, A. Laurent-Bruzy signale un menhir en forme de champignon (menhir de Billiri ou Billirix ou du bon roi ou du cou de la chèvre). Cette pierre est un rocher naturel en forme de champignon qui relève plus du folklore accompagnant le contexte historique du site que d'une attribution crédible. |